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Éditorial

Grand Chambéry : une dynamique économique retrouvée.

Quelles en sont les indicateurs ?

De nombreuses études indépendantes viennent conforter cette affirmation. La dernière en date : celle de BNP Paribas Real Estate qui présente le marché d’immobilier à vocation économique sur les différents territoires du sillon alpin. Le focus fait sur le marché du bassin chambérien relève son attractivité retrouvée. Tandis qu’Annecy et Grenoble se voient freinées par l’absence de foncier disponible, Chambéry et ses alentours deviennent une destination de choix, au cœur du Sillon alpin, parfaitement desservie par les infrastructures de transport et bénéficiant d’une qualité de vie enviable et accessible.

Avec le classement des villes où il fait bon vivre et travailler, la note de « France Stratégie » et le palmarès de l’Express des villes où il fait bon entreprendre (nous classant en 12ème position, avant Grenoble et Annecy, et en première position de la catégorie des villes moyennes), il s’agit de la quatrième étude, en quelques semaines, portant les mêmes conclusions : il est clair que Chambéry et son agglomération gagnent en attractivité.


Comment expliquer ces résultats ?

Dès 2014, nous avons immédiatement donné la priorité au développement économique. Ceci pour une raison assez simple : sans développement économique, pas de dynamique et pas de ressources pour financer la nécessaire solidarité. Ainsi, la création de Chambéry - Grand Lac économie, syndicat réunissant les deux agglomérations, la définition d’une stratégie marketing et commerciale, ou encore la spécialisation de nos zones d’activité ont constitué autant d’actions résolues pour faire passer un message aux investisseurs : venez vous installer sur notre territoire ou si vous y êtes déjà, sachez que nous vous aiderons dans vos projets de développement ! Cela fonctionne.

Nous assistons actuellement à la renaissance de notre territoire, symbolisée par la sortie de terre des projets engagés depuis 2014 : je veux bien évidemment parler des programmes immobiliers à vocation économique, tels les 21 000 m² de la première tranche des Fontanettes ou les 20 000 m² commercialisés durant le mandat au Grand Verger. Mais également des équipements publics, pour lesquels là aussi nous avons engagé la surmultipliée : ainsi, le futur pôle d’échange multimodal avance à un rythme soutenu, et participe évidemment à l’attrait de notre territoire.

Notre bassin de vie est une pépite, mais ses qualités étaient masquées par l’absence d’une démarche structurée et donc de volonté ces dernières années. Notre souhait était de révéler tout son potentiel aux acteurs économiques, et je crois pouvoir dire que nous sommes sur le bon chemin.


Justement, quelle suite ?

Notre philosophie reste la même, et nous allons continuer son application, même l’accélérer. Il y a 140 hectares de foncier à vocation économique disponibles sur notre territoire, nous nous devons de les exploiter au mieux entre Grand Lac et Grand Chambéry. De nouveaux programmes vont se concrétiser dans les prochains mois ou prochaines années. Ainsi en est-il de la tranche 2 des Fontanettes, suite au succès de la première étape, ou bien encore le pôle d’activité des Massettes, spécialisé dans le tertiaire médical. Et comment ne pas évoquer la restructuration totale du quartier de la Cassine, futur pôle d’affaires avec 100 000 m² de bureaux dont 25 000 sont d’ores et déjà en attente de la future Société Publique Locale pour être localisés ?

Dans les 15 ans qui arrivent, ce sont au total 290 000 m² de projets immobiliers à vocation économique qui devraient sortir de terre au profit du territoire et des créations d’emplois. On n’a pas fini d’entendre parler de l’attractivité de Grand Chambéry et de Grand Lac et de leur bel avenir !

Xavier Dullin
Président de Grand Chambéry